samedi 28 janvier 2012

Redwood (part 1)

As I mentioned on my last post, I want to come with a few settings that would work on their own. Redwood is going to be a regular place, and so I wanted to spend some time defining its 'fauna and flora'. Redwood is actually a real location, on California’s coast, north from San Francisco. It’s a national park, famous for its ageless trees http://whc.unesco.org/en/list/134/.
The location use to be part of late native territories, as its ground wasn’t rich enough for them to be spoiled earlier. Most of all, the place turns to be a major prehistoric site, with evidences of multiple settlements found all over the place. A forest of large, ageless red trees, late tainted wilderness … A perfect place for some horrible pulp carnage!
Beside usual folklore, rumors report the place has been haunted for centuries by an evil force, never to be seen yet always vigilant. Several miners disappeared while prospecting for gold in the mid-19th century. Natives from the Tolowa tribe claimed that on many places around the forest, ground should stay untouched, as the ghost of Redwood would eagerly devour anyone attempting to dig it. At some point, the redundant disappearing of prospectors became a way of charging Tolowa for their murdering. This enabled newcomers to take the land and turn it into a ‘civilized’ playground for lumber-mills. Now, of course, kicking natives out didn’t prevent further tragedies. Stories about a ghost inhabiting the darkest parts of the woods became part of the folklore, even decades after the last mill turned off. That rich folklore, forged around continuity, from former Tolowas to actual inhabitants of the locations all around the woodland was to capture scientific imagination amongst some of the most prestigious of Miskatonic University’s ethnologists in the early 30. And, after spending several years of collecting information from various sources, including Tolowas, the MUX settled an expedition within the forest, in order to discover more about the mysteries behind the ‘ghost of Redwood’, but also about other myths like the ‘screaming hag’ or those strange buildings, described as ‘vaguely Mayan’ that a prospector pretended he found on the shore of an underground river. All of those stories could have been but remnants of old fears, or the result of a vivid oral tradition, if evidences didn’t exist: people that disappeared, and others that came back, visibly kept prisoner, telling the same story of an old distorted woman that commanded them, a woman that could spit hurling fireballs. Not to forget the remarkable jewels Samuel Potter brought back from that underground world he said he visited ... a dark and old kingdom of unknown fish-man race.

Comme je le mentionnais dans mon dernier message, je vais travailler sur différents décors qui pourront être réutilisés. Redwood va être le premier, et si je voulais passer un peu de temps définir «sa faune et sa flore». Redwood est en fait un lieu réel sur la côte de la Californie, au nord de San Francisco. C'est un parc national, célèbre pour ses immenses sequoia sans âge.
Ce territoire a été l'un des derniers laissés aux indiens d'Amérique, du fait de sa faible teneur en or et minerais exploitables. De plus, des traces de colonisations précoces en font un site préhistorique de première importance sur le continent américain. Une forêt de très anciens et très grands arbres rouges, restée longtemps sauvage ... Un théâtre parfait pour un carnage horrible!

Outre le folklore habituel, des rumeurs persistantes rapportent que l'endroit est hanté depuis des siècles par une force maléfique, invisible, maligne et toujours vigilante. Plusieurs mineurs ont disparu alors qu'ils cherchaient des filons d'or inexistants vers le milieu du XIXe siècle. Les autochtones de la tribu Tolowa affirmèrent à ceux qui cherchèrent les disparus qu'en plusieurs endroits de la forêt il pouvait être dangereux de creuser le sol, car cela dérangeait l'esprit habitant les bois de Redwood qui, dans sa fureur, s'empressait de dévorer quiconque avait la stupidité de le réveiller. À un certain point, la disparition répétée de prospecteurs devint un prétexte utile pour justifier de l'expropriation des Tolowa, présentés comme les responsable des disparitions. Les nouveaux arrivants s'empressèrent de prendre possession de la province au vu de la «civiliser» transformant les bois en terrain de jeu pour les scieries. Bien sûr, la répression sur les indigènes n'avait pas permis d'éviter d'autres tragédies ultérieures. Les histoires de fantômes qui habitant les parties les plus sombres de la forêt sont entrées dans le folklore local, même des décennies après la dernière scierie est cessé toute activité. C'est ce riche folklore autour de la forêt, forgée dans la continuité avec les anciennes légendes Tolowas, qui avait su capter l'imagination scientifique parmi certains des plus prestigieux ethnologues de la Miskatonic University dans le début des années 1930. Après avoir passé plusieurs années à collecter des informations provenant de diverses sources, y compris Tolowas, le MUX entrepris de mettre sur pied une expédition dans la forêt, afin d'en découvrir plus sur les mystères derrière "le fantôme de Redwood", mais aussi sur d'autres mythes comme "la sorcière hurlante", ou ces bâtiments étranges, décrits comme «vaguement mayas» qu'un prospecteur prétendait avoir trouvé sur la rive d'une rivière souterraine. Toutes ces histoires auraient pu n'être que l'expression de vieilles peurs frustres, ou le résultat d'une tradition orale particulièrement vivante, si des preuves tangibles n'obligeaient pas à être plus circonspects : des gens qui avaient disparu, et d'autres qui étaient revenus avec des marques d'un captivité avérée, racontant tous la même histoire d'un vieille femme difforme qui les avait ensorcelés, une femme qui pouvait cracher des boules de feu. Sans oublier les bijoux fabuleux que Samuel Potter disait avoir ramenés de ce monde souterrain, qu'il aurait visité : un ancien royaume dans l'obscurité, celui d'une race inconnue d'étranges hommes-poissons ...

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